Sans chef d’orchestre, pas de musique. Sans cerveau, pas de cycle.

Jusque là, ça parait simple. Et je vais essayer de le rester.

 

 Le cerveau est donc le chef des opérations. Plus précisément un petit organe coincé à l’arrière des 2 yeux, au milieu, appelé l’hypophyse. Son rôle consiste à mandater des messagers jusqu’à nos ovaires, afin que les cycles se suivent et ne se ressemblent pas ! 

Mais l’hypophyse n’est pas indépendante, loin de là. Plusieurs voisins de palier, l’hypothalamus et le cortex, à priori responsables d’activités bien différentes, l’influencent sans arrêt, et peuvent même aller jusqu’à lui interdire de travailler !

 

 

Et à quoi servent-ils au juste, ces influenceurs ?

 

« Ces derniers conditionnent la perception que l’on a de soi et du monde en fonction de notre histoire accumulée dans notre mémoire. C’est ainsi que nos états d’âmes conscients et inconscients influencent la sécrétion de nos hormones. Les troubles hormonaux ne peuvent donc jamais être à l’origine des troubles qu’ils occasionnent, mais ils sont toujours la conséquence du contexte plus général de notre histoire singulière. » (Femme désirée, femme désirante)

Aucun examen d’imagerie n’est assez poussé pour nous montrer en temps réel la subtilité de ce qui se passe dans les coulisses de notre cerveau ! Alors, comment pouvons-nous savoir tout cela ?


Les activités de notre cerveau sont à l’image d’une vie sous-marine, tourbillonnante… mais invisible tant qu’elle reste discrète. Le remous à la surface, n’apparaît que lorsqu’une grosse baleine déforme les fonds marins. 

En effet, un gros stress, un jet lag, un confinement, ou encore des changements de poids importants agissent tellement fortement sur l’hypophyse que nous repérons : un retard de règles, un cycle court, ou encore des saignements intempestifs, qui nous interrogent.  

La nouvelle du jour, c’est que les mouvements plus subtiles, la vie passionnante des fonds marins, tu es aussi capable de la décrypter ! 
Et j’irai même jusqu’à dire que tu es responsable de tout ce petit monde 🙂

 

 

Pourquoi ? 

  • Tu as des cycles chaotiques ? Des règles douloureuses ? Très abondantes ? Une peau parfois difficile à assumer ? Une humeur et une concentration détestable au moins une semaine par cycle ? Des difficultés à digérer ? Une fatigue chronique dont tu n’arrives pas à te débarrasser ? 

Ton réflexe, c’est d’appeler au secours ton gynéco, ton médecin traitant ou ta sage-femme, et c’est bien normal : c’est lui le spécialiste, n’est-ce pas ? 

Et la suite de l’histoire, nous sages-femmes, on la connaît : la plupart des spécialistes vont regarder avec la plus grande attention le problème que tu amènes, dans notre jargon, “le symptôme”, et trouver une solution à ce problème. Par exemple, tes cycles irréguliers peuvent être régulés par des hormones mais…

“Prendre des hormones pour subvenir à une insuffisance hormonale, cela permet de “soigner le symptôme” en supprimant provisoirement les troubles occasionnés, mais cela ne règle jamais définitivement l’origine du problème. Pour rétablir en profondeur l’équilibre hormonal, il faut opérer un remaniement psychique et affectif qui va faire que le cerveau donnera alors les informations adéquates à l’hypophyse pour produire les hormones en suffisance.” 

Danièle Flaumenbaum Femme désirée, femme désirante

La plupart du temps, on vient à bout du problème pendant un certain temps, parfois plusieurs années même (par la prise d’hormones de synthèse notamment), une sorte de “béquille”. Et puis, un beau jour, on en a ras le bol de la béquille, et on veut s’en débarrasser. 

Et le symptôme qu’on avait oublié refait surface !

La solution miracle ? Ne plus lorgner uniquement sur le cycle ou sur le symptôme ; savoir manier la loupe et la vue panoramique en même temps. 

Mal – a – di(t)e → ton corps est en train de te parler, par ce symptôme, on peut dire qu’il t’a déjà répété plusieurs fois son message en chuchotant, et qu’il est en train d’élever la voix.

Pour te dire quoi ? Ce message, aucun spécialiste ne pourra te l’apporter sur un plateau.

Tu ne sais pas par où commencer ? Comment décrypter ces messages sans en connaître la langue ? 

Nous sommes en train de concocter un mode d’emploi, la méthode Assimil qui te permettra de te lancer dans l’aventure passionnante de l’apprivoisement des fonds sous-marins qui t’habitent : l’initiation originale !

  • et si tout va bien ? 

Quelle chance que la surface soit paisible !! Je me réjouis pour toi ! 

Mais pourquoi attendre qu’une baleine débarque pour aller explorer le monde fabuleux qui t’habite ? Peut-être y a t’il des messages plus subtiles à écouter…?

Parce que si le cerveau commande, nous verrons plus loin que les petits soldats sous ses ordres ne se gênent pas pour l’influencer à leur tour : à ton insu, ces variations modifient ta résistance (la facilité avec laquelle tu accueilles les événements), ton humeur, ta concentration… 

A très vite pour le 2ème épisode…

C’est quoi « la perception que l’on a de soi » ? 
- Notre histoire singulière = la façon dont nous avons été accueillie comme petit bébé 
fille, puis éduquée, et préparée (ou non) aux grands changements de la puberté, les réactions 
provoquées par ce premier écoulement de sang, nos expériences sexuelles, notre rapport au temps et
au stress, nos relations familiales… ça, c’est le passé.  - Les événements du présent bien sûr, ceux qui nous mettent dans l’enthousiasme, nous donnent
confiance, nous détendent…ou bien nous attristent, nous stressent, nous soumettent ou nous énervent

Retour en haut
%d blogueurs aiment cette page :