Habitude, déconfitude, et rythme menstruel

Et si bien vivre son cycle menstruel, c’était tout bonnement ne plus redouter les transitions et devenir la souplesse incarnée ?

A J2 du déconfinement, la vie « normale » reprend son cours, cette vie à laquelle nous avions toujours été habituée auparavant, et que nous attendions avec impatience de retrouver, là où nous l’avions laissée…étrangement, ce n’est pas si plaisant…!

Je m’interroge ! Pourquoi ce que nous avons tant désiré pendant ces 55 jours d’enfermement forcé, me fait maintenant l’effet d’un vêtement mal taillé…?

L’habitude. 

Je savais que l’on y revient toujours, mais j’avais oublié à quel point elle est puissante. 

Je quitte ce matin, pour la première fois depuis 2 mois, la maison que j’occupais, et dépasse cette barrière virtuelle hier infranchissable sous peine de devenir hors-la-loi. Au bout de quelques heures, intérieurement et émotionnellement, ce n’est pas la danse de la joie ! 

Pourtant, le monde extérieur est de nouveau accessible… J’ai comme l’impression d’avoir été arrachée à un cocon : malgré, et au coeur de restrictions sans précédent, j’avais construit mon équilibre, un petit rythme routinier quasi monastique ! 

La question traditionnelle revient : suis-je la seule ? Ou bien, suis-je banalement frappée par un réflexe inscrit dans les gênes de l’humanité ? La recherche de stabilité, la fuite du mouvement, en toute situation ? 

« Le changement, c’est maintenant ». En théorie, on aime, on suit, on partage. Mais, en pratique, ça nous dérange, le changement ! Ça nous sort de notre zone de confort ! Pourquoi ? Parce que cela nous demande l’énergie de l’adaptation, l’élasticité et la souplesse de l’ajustement, et avec tout ça, beaucoup d’écoute… Et ça, peut-être que c’est naturel, mais ce n’est pas inné !

Et le cycle menstruel dans tout ça ? 

En discutant avec des copines, la question avait un jour émergé : quelle phase de ton cycle préfères-tu ? Pour l’une, l’ovulation sans aucun doute : belle peau, libido au top, énergie tournée vers l’extérieur, sociabilité développée etc… Pour une autre, la phase de latence, juste à la fin des règles, lorsque l’énergie monte doucement, que la clairvoyance sur les projets et les situations donne une direction limpide. 

Et moi ? Difficile de répondre : j’aime chaque phase…mais une fois que j’y suis bien installée ! La transition n’est jamais simple ! Elle m’arrache trop tôt à ce que l’habitude m’avait permis d’apprécier, et elle me propulse dans la nouveauté, comme un enfant dans le grand bain de la piscine, en plein apprentissage de la brasse. 

Ou bien…comme en plein déconfinement !

Tu souries, et tu es peut-être en train de calculer intérieurement : un cycle menstruel, ça comprend 4 phases, qui durent chacune inégalement de quelques heures à quelques jours… bref, chez nous autres, êtres menstruées, ça revient souvent les transitions ! 

Et si notre cycle menstruel devenait une formidable école de souplesse ? Une occasion récurrente d’adaptation à la nouveauté ? Car finalement, que le changement nous vienne de l’intérieur ou de l’extérieur, ne requiert-il pas les mêmes capacités d’écoute intérieure, de connaissance de soi, d’acceptation de ses limites, comme de celles des autres ?

Ce chemin d’apprentissage, que tu aies 15 ou 35 ans, il s’offre à toi, dès lors que tu es menstruée. Si tu expérimentes en ce moment l’inconfort de cette transition « déconfinante », tu reçois une opportunité en or ! Celle de prendre conscience de transitions bien plus subtiles, qui s’opèrent en toi, t’influençant sans que tu le réalises. Tu aimerais être plus en phase avec tes phases ? Pour vivre vraiment #àtonrythme, encore faut-il le connaître, ton rythme !

Si tu es tentée par l’aventure de la découverte, si tu veux recevoir le guide, clé en main, pour naviguer entre ces phases, apprivoiser ton rythme changeant, et explorer tes variations corporelles et psychiques, tu peux t’inscrire à l’initiation originale du 1er réseau social intime ici !!

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